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Traité sur le peuple féerique

-       Dame Divague de Perle-sur-mer

Distinction

 

Les fées sont arrivées sur le monde par les îles infinies de l’est. À prime abord un peuple nomade qui est venu s’installer dans les archipels de Brismasteldan à son insu, des millénaires avant les premiers voyages des elfes. Les fées les plus vieilles n’ont peu de souvenir de leur lieu de naissance tant leurs voyages d’enfance furent nombreux et les îles visitées similaires à celle aujourd’hui cartographiée. Par leur histoire, on peut deviner que les fées sont le peuple le plus vieux connus.

Les fées sont des êtres purs à la naissance et grandiront en se rapprochant d’un élément pour ensuite devenir des fées élémentaires. Ainsi, dans la même famille fée de terre et de fleurs depuis plusieurs générations pourrait très bien naître une fée de feu et une fée de glace. Rares sont les enfants qui ont la parole ou ont plus de quatre ou cinq ans qui ne portent pas déjà les traces de leur élément fondamental. Les fées qui n’ont pas d’élément en âge mur sont considérées comme des aberrations au même titre que les fous. Rares sont celles qui survivent plus qu’un centenaire dans cette condition, sans compter la souffrance de l’exclusion, elles mourront de perdition.

On  écrit dans la langue mysthaine, weisskriftins ou elfiques l’élément en majuscule. Puisque, dit-on une fée sur 10 est de genre masculin, on utilise le genre féminin pour décrire ce peuple. On distingue les fées par les éléments suivants.

Lumière & Ténèbres

Les fées de Lumière ou de Ténèbres partagent un domaine de pouvoir équivalent quoique contradictoire au vue de l’inculte. On dit que l’absence de lumière est forcément ténèbres et l’absence de ténèbres forcément lumière.  On distingue une division majeure de part leurs couleurs et leurs ailes mais il faut se rappeler que ces éléments n’en fait qu’un. Les fées plus sombres se nommeront ; fée du Crépuscule, fée de la Nuit ou plus communément fée des Ténèbres. Les fées plus claires se diront; fées du Matin, les fées de l’Aube, fée des Étoiles ou fée de Lumière.  Cependant, la majorité des fées de l’élément lumineux sont bien moins définie qu’on le pense et plusieurs se reconnait ni à clarté ni à la nuit. On les nomme fée du crépuscule ou de l’aurore. Tous comme leur élément, elles ont des personnalités complexes. Elles sont de grandes philosophes et les plus sensibles à l’Esprit du Mal. Elles peuvent distingués d’un coup d’œil si une personne est sous son emprise.

Nature Vivante

La majorité des fées et surtout celle qui ont tendance à plus se mélanger au non-ailés sont les fées de le Nature Vivante. On y reconnait les fées de la Terre qu’on prétend souvent comme fées des fleurs. Une variante de l’élément de la Nature Vivante, mène certaine fée à se dénommer fée du Bois ou de la Forêt, celle-ci ont un cœur dans les plantes et la compréhension du langage des animaux.

Pierre

Il existe aussi un genre à part, les fées de Pierre qui se distingue fortement de la Nature Vivante par leur tempérament froid et leur corps aussi solide qu’un mont. Quoique très rare ils sont connus par les nombreuses statues du Roi Mitelhan (mi-tell-haan), mari de la Reine Estel-Blanche, qui était un rare représentant de la variante des fées de Pierres Précieuses. On pleure encore la mort de ce guerrier terrifiant, celui-ci est mort au combat face aux Sombres il y a plus ou moins une décennie. Comme les membres de la variante des fées de Pierres, sa peau était indéchirable et reflétait la magie et comme la plus part, un guerrier hors pair. Cependant, ses épaules et coudes brillait de gisement de pierres précieuses et ses yeux reflétaient l’arc-en-ciel comme du quartz des neiges. Les fées de Pierres sont parmi les seuls à être accepté au Corps de Céleste et ne pas être des nains.

Feu

Les fées de feu sont reconnues pour être des gens de mouvements et de spectacles. La plus part ont du quitter le Royaume de Mysth a cause des Lois contre le Pyromancie. Malgré que leur magie élémentaire n’est pas condamné par Arcanim la plus part finissent par toucher à ce type de magie. Ils ont pour la plus part rejoint les forces du royaume de Weisskrif. Le Roi Kirmil et la Reine de Wulvschrang Helena sont les fiers représentant de la race humaine des Sang-de-feu issus du mélange massif des nobles humains avec les fées de feu pour concevoir une élite représentant d’Agem. On distingue certaines fées comme des fées des Volcans qui de coutume ne quittent jamais leur nid élémentaire ainsi que les fées du Soleil qu’aucun inculte ne pourrait reconnaître d’une fée de Lumière.

Air

Les fées du Vent sont depuis toujours sujet de fascination dans les contes pour enfants. Elles sont dites immatérielles et omnipotentes tout comme le vent. Les légendes sont partiellement vraies, celle-ci on comme pouvoir de disparaître à volonté. On distingue peut de variantes de cet élément car ses représentantes sont très rares et solitaires.

Eaux

Les grands voyages des fées sont toujours organisés par des fées de l’Eau qui reçoivent des dieux de pouvoir de voir les chemins. Elles sont versatiles mais puissantes. Elles se disent souffrir de la Frénésie de l’Eau. Vision élargie et complexe du monde qui les trouble dans leurs actions du commun. Elles entendent l’eau comme les fées des Forêts entendant l’esprit des bois. L’eau qui voyage partout a tant de choses à dire.

Froid & Hiver

Il ne faut pas confondre les fées de l’eau et celle du froid qui, malgré une logique d’inculte, ne partagent pas le même domaine de pouvoir. Les fées de l’hiver ont une grande importance dans l’histoire. Ce sont elles qui ont fait le lien entre les elfes et les nains et aidé les tribus du nord à survivre durant des millénaires. C’est aussi grâce à une fée des glaces, Reine Dimmella, le Roi Mysth fut exilé du royaume de son père et construit l’empire de Mysth. Certaines se distinguent comme fée de l’Hiver et vivent partout sur le territoire, la majorité restent dans l’empire des tribus du nord, les archipels du nord, le royaume de Weissendel ou les Montagnes Sacrées  et on les nomme fée des Glaces, fées du Froid, fée du Givre. 

Métal

Les fées les plus marquantes sont les rares fées de Métal. Aux ailes recourbées et au corps comme une armure, elles brillent depuis les premières guerres sur les champs de batailles. Elles ont l’esprit à la guerre et assurent une grande résistance à la magie. La Grande Dévot du Temple de Amiltya-em à Marbra est une fée d’Argent. Les avancées récentes prouvent qu’elles ont une résistance supérieure à l’Esprit du Mal.

Croquis d'un campement de fée

Histoire

L’histoire des fées est difficile a retracé avant leurs rencontre avec les expéditions du Prince Mysth. Les fées conservaient une forte tradition orale et on commencé à laisser des traces de leurs vécus, tant en bâtiments qu’en écrit, qu’après la découverte des elfes. Les fées millénaires sont plus nombreuses que les elfes ou les nains, elles ont eu la chance d’être plus épargnées lors de l’attaque des monstres marins et ayant une tactique basée sur la fuite.

De ces fées millénaires, on doit prêter oreille à leur légende. Quoique farfelues et racontées différemment, les faits se répètent. 

Les fées seraient issues d’œufs envoyés par un dieu encore plus ancien que Verten-thok. Les œufs féeriques furent couvés pendant des centaines d’années par des dragons. Les œufs avaient été disposés par ce dieu au nom qui signifie «Murmure», tant l’écho de son souvenir est lointain pour les plus vieilles fées.  Murmure les avait mit prêts de rivière, montagnes, volcans, dans le grand nord mais aussi dans le plus chaud du sud d’une série d’îles sacrées  probablement disparues dans l’infini de l’est afin que les fées éclos puissent se consacrer à un élément. Elles ont éclos en même temps et ont eu comme parent des dragons. Murmure a alors convoqué les dragons et leurs enfants adoptifs afin que ceux-ci se mélangent.  Les dragons seraient les enfants d’un autre très ancien dieu. Ayant de nombreuses qualités dont une force insurmontable et des ailes puissantes mais aussi le défaut de la possession.  Jaloux de voir leurs enfants se dissocier d’eux, aimer d’autres et ensuite couver leurs propres enfants, les dragons tentèrent de capturer les nouveaux enfants. Murmure dut protéger son peuple et donna aux fées de l’Eau la vision des chemins dans les îles afin de disparaître du regard des dragons. Les dragons firent chasse durant des siècles et ainsi les fées habitèrent les Archipels de Brismasteldan où elles purent se multiplier, faire grandirent nombres de clans en paix et oublier la menace des dragons.

Nous n’avons pas tord de croire que les monstres marins pourraient être issus des dragons mais l’histoire ne laisse aucune preuve de ses soupçons.

Les fées perdirent la voix de Murmure mais reçurent le message divin de Verten-thok.

Elles peuplèrent principalement le nord-est des montagnes sacrées et les plus nordiques des archipels pour ensuite descendre au rythme de la croissance des clans vers le sud.  Ces îles étaient d’hors et déjà habités d’animaliens peu nombreux qui les accueillirent en premier lieu comme des membres de leur race. Pour ces animaliens, tous autant disparates entre eux, les fées avaient l’apparence de femme-papillons ou femmes-oiseaux.

Lors de la période historique connue sous le nom de Fusion des Montagnes, elles rencontrèrent des clans de nains chasseurs sur les berges du continent des Montagnes Sacrées. Elles débutèrent des échanges cordiaux puis accueillirent des nains qui voulussent en apprendre plus sur leur magie.  Inversement, les fées perfectionnèrent les connaissances sur les pierres magiques et leur façonnage.  Les fées comprirent avant les nains la présence de plusieurs dieux quand ils conversèrent avec des prêtres d’Ismainthok.

Les fées rencontrèrent les navires du Prince Mysth en expédition au nom d’Edelem. Elles l’aidèrent dans la découverte et le dessin des cartes du vaste territoire contesté par le Roi Brismasteldan. Elles adoptèrent leur langue écrite ainsi que plusieurs coutumes.  Ils étaient aussi fascinant aux yeux d’un que l’autre. On doit se le rappeler que les Elfes avaient pour magie un semblant plus ancien de la magie d’énergie ainsi que la magie de Verten-Thok et les fées avaient encore une magie d’élément entièrement purs.

La rencontre du savoir des deux peuples conduisit à la disparition des types de magies originels.

Les fées des Terre furent intéressées par ces plaines luxuriantes et incommensurables où il n’y a jamais d’hiver et déménagèrent puis peuplèrent massivement les collines de Brismasteldan.     

Le reste de leur histoire suit beaucoup celle des elfes et des nains. On peut facilement comprendre que les fées ne forment pas une nation raciale unie et se glissent aisément dans les sociétés des autres. 

An 30

Le seul royaume féerique est le Royaume de Weissendel, terres d’origines de la Reine Dimmella, femme de Mysth. Suite à l’exil du Prince Mysth et par sa conversion à Edel, le chef de clan Weissendel contesta une série d’îles dans les Archipels du nord. Le Roi de Brismasteldan autorisa cette séparation. Le roi Weissendel reçu des nains lui aussi une grande porte liée aux Montagnes.

An 1000 : La rencontre des Nations

Des ambassadeurs de Weissendel firent le voyage avec les nains pour le Grand Banquet. Ils apprirent au Roi Mysth que ce royaume séparé part droit du restant des archipels s’est distingué dans son histoire par une culture propre prenant bout à bout du mieux des coutumes elfiques, des anciennes traditions féeriques et du façonnage des nains. Malgré que ce soit une nation féerique, la majorité de la population se partage entre les elfes et les fées. On y retrouva longtemps des familles d’elfins des neiges et peu de clans de traditions elfiques ont gardé la pureté dictée par Verten-thok (Fver-then-toc). Les nains n’y résident pas mais viennent couramment dans leurs écoles ou dans leurs marchés.

1100 : Éthamie : Port de Furusetra( fé-rus-è-tra)

Dès que les voies maritimes s’ouvrirent vers Éthamie, les fées ne tardèrent pas à améliorer les innovations issues de l’ouest. Conjointement avec des petits clans nains, le Grand Clan de Ferusetra ( fé-rus-è-tra) Fée de Terre, débuta la construction d’un port bien à eux et de navires uniques fait en pierre éthamienne. Sculpté en profondeur et à ciel ouvert, cette ville a un charme unique qui a tout pour déplaire au non-ailé. Mise à part les premiers pas près du port, le restant de la ville était entièrement organisée pour des gens qui peuvent voler. Lorsqu’on commença le projet de  la route d’est en ouest, les ferustriens ( fé-rus-tri-in) n’ont eu aucun choix que de créer des routes à pied dans leur ville.

1100 : Les saisons de Hiulprade-em (i-ul-pra-dé-hem)

Hiulprade-em était l’ancienne déesse des saisons. Malgré un pouvoir immense et un culte fort dans les peuples des bois, on conserve peu de représentation de cette déesse qui avait prit beaucoup de places dans le cœur des fées mais aussi des hommes qui cultivaient la terre au royaume de Mysth. 

Le culte de Hiulprade-em encouragea les architectes dans de grandes construction, cependant, son Temple à Marbra fut réutilisé par sa division harmonieuse et propice pour le sujet du culte conjoints des dieux élémentaires, respectivement aujourd’hui : Agui-em , Agem, Desrainthok  et Fisefluardeame-thok . On ne pourrait distinguer ses statues d’une forme plus sage de Agem ou alors des représentations avant son temps de Cerem .  Le départ de Hiulem (contraction i-ul-hem) fut celui qui encourra le plus de nouveaux dieux mais aussi ces Incarnations, des demi-dieux vivants.

1200 : Éthamie (É-ta-mi),  Royaume de Weissendel ( Vayss-en-del) et Archipels de Brismasteldan ( briss-ma-stel-dan)

La tradition nomade perdit son sens profond dans cette société en mouvement vers un commerce stable. Les fées inventèrent des nouvelles méthodes de fabrication pour leurs maisons et leurs commerces. Nulle part ailleurs on voit autant d’architectures et de navires issus de pensés aussi diverses. Tous comme les nains, les fées de partout commencèrent à rêver des grands étendus et cette société mystérieuse de l’ouest.

Elles furent accueillies par leurs consœurs qui avaient suivis Mysth dans son exil et par les nains qui avaient déjà fait le voyage vers le nord d’Edel. 

Le concept de clan fut laissés derrière et les fées immigrées débutèrent de nouvelles familles. Le nombre de fées mâles qui fit le voyage n’était pas assez pour coloniser Edel. Malgré l’arrivage courant de fées de l’est en Edel, le peuple ailé se dilua  peu à peu dans le sang mysthains ou nordins.

1300 : Les fées du Nord

Les Tribus des montagnes creusèrent jusqu’à percevoir à l’ouest une île inconnue. On crut au départ que celle-ci était les Montagnes Sacrées mais il ne fallu qu’un nain bien averti pour faire la différence. Les fées des glaces du Chef Of-Kaïssen ( off-ka-i-cenne), dit les Fées des Lames, parurent comme des êtres cruels et guerriers. En rien les douces fées d’Hiver qui étaient mariés aux plus nobles des nains ou des bienfaitrices fée du Froid qui, selon les légendes des collines gelées, sauvaient les égarés.

Ces fées avaient la peau entièrement blanche aux striures bleues. Leurs ailes étaient frêles et avec l’âge bien usée par le vent froid du nord. Le Roi Of-Kaïssen est un troisième née. Autre façon de dire que ses grands-parents étaient des fées issues d’un œuf. On dit qu’il est un fée mâle de plus de 8 mains de haut et que de sa force pourrait écorcher dix porcs d’une même lance.

Les tribus du nord ne purent conversés avec eux que lorsqu’ils firent venir des fées par les leurs. Elles se comprirent vite mais il prit des années avant d’établir un véritable glossaire de leur langage. Leur langue a de nombreuses et évidentes ressemblances avec la langue qu’on parle dans le Grand Ashari.

Les légendes des fées des Lames confirment le mythe des dragons. Le début se ressemble fortement mais cette tribu serait originaire du peu d’enfants que les dragons avaient réussi à enlever et élever à leur façon. Sous le mot de Verten-thok, ils organisèrent leur fuite mais contrairement à leurs congénères, qui avaient pu disparaître aux yeux des dragons par la brume et le brouillard, les Fées des Lames  durent se battre et tuer nombreuses de ses bêtes. Elles voyagèrent longuement. Par ces observations, on peut comprendre que si on part en est  par la mer on rejoint l’ouest un jour.

Les fées des Lames ne seraient qu’une partie de ce peuple guerrier. Le Roi Of-Kaïssen se souvient que certaines sont parties plus au sud et feraient certainement parti des mythiques Elfes du Soleil et des ancêtres des fées qui vivent dans les montagnes du sud-ouest.

Pendant des siècles, la nation de fée des Lames a peuplé cette grande île sous la terre et la glace afin de s’échapper du regard des dragons. Ce n’est qu’en apprenant que jamais, des millénaires durant, on avait vu de dragons dans ses terres que les fées des Lames s’ouvrirent aux étrangers et à l’idée du commerce.  Leur île fait maintenant partie de la Tribus des îles et côte du nord et le Roi descend chaque hiver pour le grand conseil des clans.

Le Roi Of-Kaïssen est donc présenté comme Chef et ne fait aucun chichi des titres : tous savent que les fées des Lames sont un peuple immensément forts sur le point tactique et leurs fabrications et leurs savoirs vaut la paix et le respect.

La Disparition des Fées

Même cinq siècles plus tôt, les fées savaient déjà que leur race tournait à l’extinction. Leur culture était depuis longtemps perdu dans les influences elfiques et naines. Rien ne restait plus de la véritable tradition féerique, ni même leur langue qui ne se distinguait plus de l’elfique.

Les fées conservent cependant leur sens du progrès qui améliore tous ce qu’on leur met entre les mains et leur recherche du nid élémentaire qui conduit de plus en plus de jeunes fées vers l’inconnu.

Cette quête spirituelle est le fondement même du désir incessant des jeunes fées de découvrir le monde. Elle est basée sur la tradition, la foi mais aussi le besoin fondamental des fées de découvrir leur Sanctuaire Élémentaire. Un lieu unique, comme une âme sœur, destinée à elles avant même leur naissance.

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