La tour de Louminan, a ne pas confondre avec la Capitale de Lonageist , Loumidan, est le lieu mythique où le Roi Mitelhan trouva la Mort.
La Bataille dite de la Tour de Louminan a eu lieu durant le mois de dix-septième jour de ventbrulé de l'an 23 après la Chute. Elle fut annoncée par les oracles de par le monde comme le bataille ultime pour la survie d'Edel réunissant les plus grandes forces du Mal.
Les survivants racontent qu'une troupe de sombre de plus d'un milliers de tête aurait été sacrifiée dans un rituel grandiose. Un des officiers du Mal leur aurait ôter la vie afin d'exécuter un sort ultime et maudit qui cibla le Roi ainsi que son écuyère qui était en étant de symbiose arcanique stellaire.
La mort du Roi Mitelhan et de la légendaire Chevalière Cendre-coeur motiva les troupes qui redoublèrent d'efforts et purent pulvériser les forces sombres avec une énorme perte en officiers. L'Histoire se souvient que plus de 8 combattants sur dix trouvèrent la mort durant cette bataille.
De nombreux territoires connurent aussi la mort de leur dirigeant durant cette bataille ce qui entraina beaucoup de succession politique.
Poème
Voici un extrait du Livre Conte des gens de Basses-Landes par les frères Enrik et Urdval de Reymildan;
Le fantôme de la Tour de Louminan
-Enrik et Urdval de Reymildan
Rien de bien méchant, nous entendîmes parler d’un chant
Celui-ci, toutes les bonnes gens, de bon cœur le suivant
Disaient que comme une lueur, semblait reluire dans la froideur
Celui-ci leur tirait le cœur, comme pour éteindre le malheur
Dans le but de cette tour d’antan, Nous nous rendîmes à Louminan
Là-bas ils n’y avait aucun enfant, ni aucun cœur vivant
près de cette tour était l’habitat, que de lambeaux de soldats
qui vivaient la défaite comme un repas. Eux qui avaient vu mourir le Roi
chaque soir qu’on soit à la taverne ou soul mort au milieu de la plaine
on pouvait entendre le souffle de sa peine, les notes dures de la haine
il priait : délivrez-moi de ce combat, Amiltya emportez-moi
je n’ai plus de honte à souffrir , que la mort comme désir
Ainsi les soldats se levaient, de la taverne à la plaine ils criaient
Un verre au capitaine, une bouteille pour se salir les veines
Nous sans comprendre leur peine, on dansait à merveille
Une étrange fête à Louminan, tous les soirs ce drôle de drame
Un jour, nous fûmes curieux, bien soul donc courageux
Nous escaladâmes cette tour, qui n’avait ni escalier ni corde de retour
Nous trouvâmes enroulé dans la paille, une forme d’homme pâle
C’était le fantôme de la tour de Louminan, le capitaine mort en cavale
le Roi était mort à cause qu’il a fuit, lui qui avait désobéi à la stratégie
il était parti dans la honte, mort d’un accident sans triomphe
laissant derrière lui un régiment maudit, pleins de guerriers sans répit
ils subissaient la honte, d’avoir laissé le Roi mourir dans leur ombre
le capitaine pleurait si fort, que personne n’était insensible à son sort
tous venaient l’écouter, malgré tout son chant était de toute volupté
ses notes donnaient des sueurs, on pouvait y voir toutes les douleurs
on le regardait nous chanter, c’est à l’aube que nous eûmes une idée
nous réunîmes ce village d’anciens guerriers, tous devenu empotés
nous les fîmes chanter à leur tour, la honte de leur retour
ils pleurèrent à jeun comme jamais, burent leur larme d’un trait
nous entendîmes un doux cri de la tour, comme un appel sourd
dès qu’ils levèrent les yeux, en eux nous vîmes à nouveau le feu
ils firent de leur mieux, ce que leur capitaine s’attendaient d’eux
nous assistâmes à ce un brasier, comme si leur pardon était parti en fumée
nous fûmes les premiers ce soir d’hiver, à s’assoir et demander une bière
Nous avions assisté à un grand combat, le plus difficile pour ces hommes-là
Jamais ce village n’entendit ce chant, sauf les louanges des jours suivants
Nous noyâmes notre joie, comme ils l’avaient fait de leur peine
Des chasses de fantômes comme celle-là, jamais nous n’en connûmes de vaine